L’hyperandrogénie est le dysfonctionnement hormonal qui caractérise le SOPK.
Il correspond à un excès d’hormones « mâles » : les androgènes (notamment la testostérone).
Cet excès peut s’observer sous 2 configurations différentes :
- l’hyperandrogénie réelle,
et
- l’hyperandrogénie relative.
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Elle correspond à une présence excessive d’androgènes tandis que les hormones « féminines » sont présentes en quantité normale.
L’hyperandrogénie relative
Elle correspond à un taux d’androgènes physiologiquement normal, tandis que les hormones « féminines » sont présentes en trop faible quantité.
Les androgènes sont alors proportionnellement trop élevés par rapport aux hormones « féminines ».
>> Voilà pourquoi il est indispensable de ne pas se limiter uniquement au dosage sanguin des androgènes pour diagnostiquer une hyperandrogénie !
Les causes de l’hyperandrogénie
Les causes de l’hyperandrogénie sont multiples, et ne sont sans doute pas toutes connues actuellement.
Nous retrouvons notamment :
- facteurs génétiques et épigénétiques
- exposition aux perturbateurs endocriniens
- surpoids, obésité
- insulinorésistance
- déficit en progestérone
- déficit en œstrogènes
- taux de SHBG faible (le SHBG est le transporteur sanguin de la testostérone et des œstrogènes)
Certaines de ces causes vont également devenir des conséquences, et ainsi venir aggraver progressivement l’hyperandrogénie.
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Voilà pourquoi il est important de ne pas uniquement traiter les conséquences, mais de chercher avant tout les causes !